Thursday, 31 January 2019

Poursuite contre l’agglomération: L’Ancienne-Lorette n’attend rien de Saint-Augustin

MUNICIPAL. Malgré que les frais juridiques assumés dans sa poursuite pour surfacturation contre l’agglomération de Québec soient plus élevés, la Ville de L’Ancienne-Lorette n’a pas l’intention de réclamer une compensation à Saint-Augustin. Même si celle-ci profite des résultats favorables à moindres coûts.

Le maire Émile Loranger a clarifié sa position lors d’une récente assemblée du conseil municipal lorettain. Selon lui, «Saint-Augustin a contribué sa part en mandatant un avocat expert qui a travaillé avec les nôtres. Elle ne nous doit rien et je serais très malvenu d’essayer de réclamer le partage de notre facture».

Rappelons qu’à la suite des admissions de la Ville de Québec concernant certaines surcharges de la quote-part d’agglomération, les deux villes défusionnées vont se partager 11M$. L’Ancienne-Lorette recevra environ 4,5M$ et Saint-Augustin 6,5M$. Toutefois, les frais juridiques assumés par la principale poursuivante s’élèvent à environ 2,5M$, contre à peine 200 000$ pour l’autre municipalité concernée.

Une autre tranche de remboursement évaluée à plus de 20M$ pourrait s’ajouter, en fonction du résultat du jugement contesté par Québec. La cause reviendra en cours d’année devant la Cour d’appel. Une décision n’est pas attendue avant 2020.

Registre ouvert

Lors de la même assemblée publique, L’Ancienne-Lorette a annoncé qu’elle ouvrira les registres concernant un projet résidentiel de 31 terrains sur la rue Turmel. Le développement a soulevé l’ire des résidents de la rue des Genévriers, qui déplorent cet ajout dans leur cour arrière. La date reste à déterminer et les citoyens concernés aux alentours seront avisés.

Si le nombre limite de signatures est atteint, la Ville devra alors soumettre le projet à un référendum ou décider de l’abandonner dans sa forme actuelle. Sa réalisation est également dépendante de l’approbation du ministère de l’Environnement, en raison de la présence de milieux humides à protéger en bordure du ruisseau Notre-Dame.

À lire sur ce sujet: Un développement qui indispose à L’Ancienne-Lorette

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Saisie de 70 livres de cannabis: deux suspects arrêtés

CRIME. L’unité Accès Cannabis du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) en collaboration avec la Sûreté du Québec ont procédé à l’arrestation de deux hommes pour possession de cannabis dans le but de le distribuer.

L’enquête, qui a commencé en novembre dernier, a conduit à l’arrestation d’un individu âgé de 34 ans résidant à Beauport. Le suspect était en possession de 35 livres de cannabis illicite en plus d’une somme de 2800$ en devise canadienne. Un véhicule Dodge Ram 2017 a aussi été saisi comme bien infractionnel.

Simultanément à la première infraction, un homme de 27 ans de L’Ancienne-Lorette  est arrêté avec deux livres de cannabis en sa possession. L’homme avait été observé quittant une résidence située à moins de deux kilomètres d’un établissement scolaire quelques moments auparavant. La perquisition à la résidence a résulté en une saisie de 33 livres de cannabis illicite supplémentaires et un véhicule Mercedes GLK 2010 comme bien infractionnel.

Le SPVQ croit que cette perquisition réduira de façon significative la distribution de cannabis illicite sur le territoire municipal. Les deux individus pourraient comparaître devant la justice aujourd’hui.


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Accidents fréquents rues de La Faune et Bouvier

SÉCURITÉ. Le conseiller municipal Jean Rousseau confirme qu’une étude de circulation sera effectuée à l’intersection de la rue de La Faune au coin de la rue Vénus dans le quartier Saint-Émile. Plusieurs accidents de circulation sont signalés à cette intersection concernant des véhicules qui effectuent un virage à gauche sans feu prioritaire.

Un autre secteur, identifié pour le nombre d’accidents, concerne les automobilistes provenant du Costco pour emprunter la rue Bouvier en direction nord. Bon nombre d’automobilistes, souhaitant tourner à gauche, ont parfois la vue obstruée par les véhicules roulant sur la voie de droite sur la rue Bouvier en direction sud. Sur ce point, le conseiller Rousseau indique que le seul moyen de régler ce problème sera d’installer un feu de circulation. «Il y a des arrêts obligatoires à quelques endroits, mais ce n’est pas suffisant.»

Il trouve dommage que la Ville prenne beaucoup de temps à intervenir dans certains dossiers qui lui semblent évidents. «Je prends les quartiers centraux, par exemple, où l’on a des problèmes de vitesse excessive. Là, on me répond que ce n’est pas justifié pour telle ou telle raison et il faut revenir à la charge.»


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La réfection de Maguire repoussée

AMÉNAGEMENT. Par souci d’éviter que deux chantiers majeurs ne soient déployés simultanément, la Ville de Québec et la Société de développement commerciale (SDC) Maguire ont convenu de reporter à plus tard la réfection de l’artère névralgique de Sillery prévue pour l’été prochain.

Devant l’ampleur du chantier immobilier qui prend place sur l’ancien stationnement municipal extérieur, l’organisme de promotion économique préférait étaler les projets pour ne pas trop perturber les affaires. Au cours des prochains mois, le promoteur Immostar érigera Le Maguire Avenue, un immeuble de 33 condos de luxe, incluant des commerces et des stationnements souterrains accessibles aux clients du secteur.

«Après discussions avec la Ville, nous avons fait valoir qu’il valait mieux ne pas réaliser les deux importants chantiers en parallèle. On s’est entendu pour repousser de 12 mois le projet de réfection de l’avenue, soit pour l’été 2020», explique Bruno Salvail, directeur de la SDC Maguire. Il estime que les deux projets effectués consécutivement permettront d’atténuer les irritants, en plus d’amorcer la décennie avec une allure renouvelée.

Du côté de la Ville, on comprend les appréhensions des commerçants. Toutefois, il n’est pas possible de préciser si la réfection de l’avenue Maguire pourra se faire en 2020 ou en 2021. Il faut réintroduire le projet dans les échéanciers budgétaires et logistiques de la municipalité. Rappelons que l’intention consiste à améliorer la circulation tant automobile que cycliste et piétonne, en réaménageant la chaussée et les trottoirs.

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Matières dangereuses déversées sur la rue Frank-Carrel

INTERVENTION. Un déversement accidentel de matières dangereuses survenu mercredi chez le concessionnaire automobile Chrysler, Jeep, Dodge, Ram, au 2025 de la rue Frank-Carrel à Québec, a nécessité la présence du Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ).

D’après les informations transmises par l’officier médias-prévention, Alexandre Lajoie, un appel a reçu à 13h40 pour une fuite d’essence à la suite de l’accrochage d’un réservoir d’essence par un véhicule de déneigement. Le contenant extérieur d’une capacité d’environ 250 gallons était rempli au trois quarts.

«Une vingtaine de pompiers ont participé à l’opération, incluant l’escouade spécialisée en matières dangereuses. Les équipes d’intervention ont rapidement colmaté la fuite, en utilisant notamment des produits absorbants afin de récupérer le pétrole au sol. La vitesse d’exécution a permis d’éviter que le déversement ne se rende jusqu’à une bouche d’égout pluviale et ne s’infiltre dans le sol», relate M. Lajoie.

La section garage du commerce a été maintenue fermée tout au long de l’intervention, mais la section bureau et vente a été rapidement rouverte. Les vérifications de la qualité de l’air n’ont décelé aucune émanation nocive.

Une firme spécialisée a été appelée sur les lieux afin de récupérer l’essence déversée dans la neige. Le réservoir éventré a également été vidé du restant de son contenu.

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Wednesday, 30 January 2019

Les parents d’un enfant autiste déboutés par la Cour

JUSTICE. Le juge Marc Paradis, de la Cour supérieure, a donné gain de cause à la Commission scolaire de la Capitale, le mardi 29 janvier, concernant un litige qui l’opposait à des parents d’un élève diagnostiqué d’un trouble du spectre de l’autisme. Ces derniers réclamaient des dommages compensatoires et punitifs de 600 000$.

Dans leur poursuite, les parents reprochaient à la commission scolaire d’avoir sciemment privé leur enfant de services dont il avait besoin en l’intégrant dans une classe régulière de la maternelle à la 4e année plutôt que de l’admettre dans une classe spécialisée. On note qu’au moment de son entrée à la maternelle en 2008, l’enfant avait de la difficulté à soutenir et à établir des contacts avec les autres enfants de son groupe.

Le père de l’enfant affirmait, l’automne dernier, que son fils n’avait pas réussi à se faire d’amis, à la fin de la première année scolaire, malgré l’assistance d’une technicienne en éducation spécialisée. Ce n’est qu’en 2011 que le père a appris l’existence du programme Petit Prince de l’École des Écrivains. Il précisait que malgré ses efforts, l’enfant a été intégré dans une classe régulière de la maternelle à la 4e année avant d’être admis dans une classe spécialisée.

Le juge Marc Paradis souligne qu’à la lumière de l’ensemble de la preuve, la commission scolaire s’est acquittée de façon prépondérante de son obligation de procéder à l’évaluation des capacités et des besoins de l’élève tant avant son intégration dans le milieu scolaire qu’au cours des quatre années de son parcours primaire en classe régulière.


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Benjamin s’initie à l’hôtellerie au Bonne Entente

SOCIÉTÉ. Récemment, l’hôtel Le Bonne Entente a ouvert ses portes à Benjamin Gratton. Ce jeune passionné de l’hôtellerie vivant avec le trouble du spectre de l’autisme a pu réaliser son rêve en complétant une journée de stage dans cet établissement réputé de Sainte-Foy.

Accueil des clients, bagagiste, réceptionniste, service aux chambres, Benjamin a touché à presque tous les aspects du service cinq étoiles de l’hôtel. Réalisée par son père, une vidéo relatant son expérience est devenue virale sur la page Facebook Le monde de Benjamin, où elle a été vue par plus de 40 000 personnes.

Le paternel, l’humoriste bien connu Mathieu Gratton, se montre encouragé de voir l’ouverture des entreprises à l’égard des troubles du spectre de l’autisme. «Ça me réconforte beaucoup pour l’avenir de Benjamin. Je suis reconnaissant envers Le Bonne Entente d’avoir rendu cette journée possible», a-t-il confié.

Du côté de la direction de l’hôtel, le projet a été accueilli à bras ouverts et appuyé sans réserve. «Benjamin séjourne au BE avec ses parents depuis qu’il est tout petit. En discutant de sa passion pour les hôtels avec son père lors de leur dernier séjour, c’est là que l’idée du stage a été élaborée», a expliqué Karine Rancourt, responsable des communications pour Le Bonne Entente.

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Un chien-guide Mira remis grâce à un entrepreneur d’ici

PHILANTHROPIE. Optométrie Charlesbourg et Zieuté optométristes ont récemment remis un chien-guide Mira qu’ils ont financé entièrement à une personne souffrant de déficience visuelle, Micheline Bélanger. Une façon pour les optométristes de prendre soin d’une personne même quand elle est non-voyante.

Cela faisait des années que Francis Gaudreault, optométriste et propriétaire-associé d’Optométrie Charlesbourg et Zieuté optométristes, cherchait une cause à laquelle donner en lien avec la santé occulaire. «Mon travail c’est de m’occuper de la santé des yeux, mais en cas de déficience visuelle, évidemment, cela a ses limites. Avec le don d’un chien-guide à une bénéficiaire souffrant de déficience visuelle,  cela allait vraiment dans la continuité de ce qu’on fait», a expliqué M. Gaudreault.

À l’aide d’activités bénéfices, comme le tournoi de golf annuel, la récupération de vieilles cartouches d’encre et un montant de 2$ à chaque verres ou montures vendus, les entreprises ont pu récolter les 30 000$ nécessaires en un an au lieu des deux prévus pour parrainer le chien-guide.

Une bénéficiaire comblée

Micheline Bélanger souffre de rétinite pigmentaire, une malade génétique dégénérative héréditaire, elle a donc vécu la majorité de sa vie avec une bonne vision et a pu faire une carrière comme infirmière pendant 30 ans. «J’ai comme eu deux vies en une parce que maintenant, je suis presque totalement aveugle», a expliqué la résidente de Saint-Roch. Micheline Bélanger a besoin de voir du monde et de continuer à vivre pleinement malgré son handicap visuel. Elle fait donc partie d’une chorale et d’une troupe de théâtre. «J’ai appris le braille et ça a beaucoup amélioré ma qualité de vie», a-t-elle raconté. Après le braille, la seconde chose qui a changé sa vie, c’est son chien-guide de chez Mira, gracieuseté d’Optométrie Charlesbourg. «Avant, j’avais une canne mais je n’aimais vraiment pas ça. Le chien, ça change la vie. Je suis plus autonome dans mes déplacements, je suis en sécurité», a-t-elle confié.

C’est l’Institut de réadaptation en déficience physique (IRDPQ) qui évalue si les patients avec une déficience visuelle sont de bons candidats pour bénéficier d’un chien Mira, en fonction du degré de déficience visuelle et de leurs besoins et Micheline Bélanger était la candidate idéale. Guìa est son 2e chien, son premier étant parti à la retraite après quatre ans de bons et loyaux services. «Guìa donne un sens à ma vie, elle améliore mon quotidien. C’est du bonheur et de l’amour pur», fait-elle valoir. En plus d’aider dans les déplacements, une relation de confiance et d’affection totale s’est développée entre la jeune chienne et sa maîtresse.

Pour pouvoir à nouveau observer la lumière et la joie dans des yeux même éteints, Francis Gaudreault a assuré que son objectif est de remettre un chien-guide par année à un bénéficiaire, à l’instar de celui qui vient d’être remis à Mme Bélanger.

Mira

Cette année, Mira a remis 137 chiens à des bénéficiaires du Québec dont 27 chiens-guide, les autres étant des chiens d’assistance et des chiens pour personnes souffrant du trouble du spectre de l’autisme. Sur le nombre total, une dizaine de chiens ont été offerts par des philanthropes. C’est le programme de récupération de cartouche qui est le plus populaire pour s’impliquer et aider Mira, selon Rachelle Lunardi, directrice du financement région est chez Mira. «Il n’y a pas de petite implication. Ce qui est merveilleux, c’est que oui, Optométrie Charlesbourg nous a approchés, mais d’habitude c’est nous qui faisons toutes les démarches. Eux ont été très proactifs, ils ont mis ça en place seuls et ont fait toutes les démarches», s’est réjouie la directrice.


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Programme de concomitance du Centre de formation en transport de Charlesbourg: finir son secondaire en conduisant un camion

ÉDUCATION. Un taux de présence de près de 100% des élèves aux cours théoriques, des jeunes qui réussissent à décrocher un diplôme d’études secondaires tout en continuant le rêve de devenir camionneur avec un diplôme d’études professionnelles (DEP) et un sentiment d’appartenance important, ce sont les accomplissements du programme de concomitance de Centre de formation en transport de Charlesbourg.

Même si le programme est jeune, Annie Élément, la directrice du centre d’éducation des adultes, Dave Beaulieu, directeur adjoint au Centre de formation en transport de Charlesbourg (CFTC) et Marie-Claude Grenier, conseillère d’orientation, sont venus présenter aux commissaires de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS) les résultats encourageants de ce programme en lien avec le plan d’engagement vers la réussite.

Dave Beaulieu croit que l’horaire en place permet à ces jeunes adultes d’être raccrochés. «Il ne faut pas faire de cachettes, nous avons affaire à une clientèle qui n’aime pas l’école. Le fait d’avoir tous les services sous un même toit nous permet d’ajuster l’horaire pour avoir des cours le matin dans les matières de base et des cours pratiques en camionnage l’après-midi. Nous pouvons même ajuster l’horaire en fonction des forces des étudiants pour qu’ils puissent avoir plus de temps pour travailler les matières pour lesquelles ils ont de la difficulté. Si les étudiants ne viennent pas le matin, nous ne les laissons pas partir en camion l’après-midi. C’est aussi simple que ça.»

La directrice Annie Élément et la conseillère en orientation Marie-Claude Grenier abondent dans le même sens. «L’an dernier, nous avons eu un taux de diplomation de 100%. La vérité est qu’avant que ce programme soit en place, nous avions de la difficulté à avoir des présences aux cours par les étudiants, mais depuis l’arrivée du programme nous n’avons même pas à nous soucier du taux d’absentéisme, ils aiment venir à l’école.»

Témoignage

Deux étudiants du programme sont venus attester de la force du programme. Alexandre Tremblay est convaincu qu’il n’aurait jamais gradué sans ce programme. «On se sent bien encadré et nous développons un sentiment d’appartenance avec notre groupe, le fait d’être en mesure de faire ce que j’aime en après-midi me permet d’aller à l’école le matin. Je travaillerais probablement quelque part au salaire minimum sans l’existence du programme de concomitance.»

Pour Dylan Corriveau, c’est plutôt le service personnalisé du programme qui l’incite à continuer. «Il y a un professeur pour huit à dix élèves, je ne suis pas gêné de poser des questions et j’ai des réponses rapidement. À l’école traditionnelle, je n’avais pas souvent de réponses parce que le professeur était occupé avec d’autres élèves. J’ai vraiment l’impression d’apprendre beaucoup plus rapidement.»

Le programme est un exemple pour la CSDPS qu’il est possible d’utiliser une passion chez un jeune comme levier pour qu’il se surpasse à l’école.


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Les limites territoriales redéfinies

Conseil de quartier des Jésuites

Une résolution a été votée pour redessiner les limites du territoire du conseil de quartier des Jésuites lors de leur dernière réunion en janvier. Alors que le territoire descendait en-dessous de l’autoroute de la Capitale, faisant une pointe qui, officiellement, se situait dans le quartier Lairet (arrondissement de Limoilou), il est désormais circonscrit dans les limites de l’arrondissement de Charlesbourg. Cette résolution s’est fait dans le cadre du projet de loi 109 accordant le statut de capitale nationale à la ville de Québec et augmentant à ce titre son autonomie et ses pouvoirs et sa politique de consultation publique.


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L’habitation en bref (édition du 30 janvier 2019)

Courtes nouvelles de l’industrie de la construction résidentielle…

Marché stable au Québec

Le bilan total des mises en chantier dans les régions urbaines du Québec en 2018 est pratiquement le même qu’en 2017 (40 821 unités en 2018 et 40 723 en 2017). Selon les données compilées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la construction résidentielle au cours de la dernière année est demeurée soutenue par les mises en chantier d’immeubles collectifs, dont une bonne partie sont des logements locatifs. C’est le cas notamment à Montréal et à Québec. Dans l’ensemble, la croissance de l’offre d’appartements dans la province est stimulée par le vieillissement démographique et l’immigration.

Nouvelles maisons pour les boumeurs

Une étude de Royal LePage sur les tendances immobilières révèle que 17% des bébé-boumeurs canadiens (nés entre 1946 et 1964) ont l’intention d’acheter une nouvelle résidence dans les cinq prochaines années. Ces achats devraient avoir des effets considérables sur le marché étant donné que ce segment démographique représente plus de 1,4 million d’acheteurs et de vendeurs potentiels. Les résultats de l’enquête, menée par Léger, indiquent aussi que plus de la moitié (59%) choisissent de rénover leur résidence actuelle plutôt que de déménager. L’analyse démontre également que les petites villes et les marchés récréatifs attireront davantage d’investissements que les grandes villes. Il semble que cet important segment de population perçoit les métropoles comme inabordables pour la retraite.

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Tuesday, 29 January 2019

RTC – Une mise à jour attendue

Commémoration: voir nos ressemblances en photos

Mémorial dédié aux victimes de la fusillade à la mosquée

Cégep Garneau: Des installations sportives qui font saliver

INFRASTRUCTURES. Le Cégep Garneau vient de procéder à la mise à jour de son Centre sportif grâce à un investissement du gouvernement provincial de 9 M$. Le programme de football des Élans de Garneau a profité de l’investissement pour se doter de vestiaires de football digne d’un club professionnel.  

Pour Claude Juneau, entraîneur-chef de la formation, c’est l’aboutissement d’un long projet. «Depuis que je suis arrivé en poste à l’hiver 2014 qu’on parle de refaire les vestiaires. J’ai aidé à la conception et c’est un peu mon bébé qui voit le jour. Je suis très heureux.»

Les opérations des joueurs de football ont été centralisées alors qu’une salle de musculation spécifique aux besoins des footballeurs a été annexée au vestiaire. Les bureaux des deux entraîneurs à temps plein ont été refaits et sont à proximité du vestiaire et une salle de physiothérapie ainsi qu’une salle de vidéo sont aussi comprises dans le vestiaire de l’équipe finaliste du dernier Bol d’Or en division 1. C’est un peu comme si la formation collégiale québécoise avait son propre bunker à l’intérieur du centre sportif.

Un changement qui n’est pas passé inaperçu lors des visites des nouveaux joueurs pour le recrutement. «C’est certain que c’est impressionnant d’avoir accès à une salle d’entraînement à partir du vestiaire de l’équipe. J’avais déjà vu les vestiaires des Carabins et du Rouge et Or et j’ai aussi regardé ce qui se faisait aux États-Unis pour concevoir le meilleur vestiaire possible selon nos budgets. Je ne suis pas certain qu’une équipe de football au Canada peut se vanter d’avoir ce que nous avons de disponible. Le terrain est aussi à deux pas du vestiaire, c’est vraiment l’fun», avoue le grand manitou de l’équipe collégiale.

La nouvelle salle de musculation des Élans de Garneau est exclusivement à l’usage de l’équipe de football. L’autre entraîneur à temps plein des Élans et responsable de la portion entraînement, Yannick Morin Plante, a fait les choix de l’équipement de musculation qui serait utilisé. L’ancienne gloire du Rouge et Or a choisi des poids résistants aux chocs pour un usage en haltérophilie avec trois cages pour maximiser l’investissement.

Le but est de permettre aux joueurs de travailler en groupe de 8 à 10 joueurs pour optimiser les performances. La salle de musculation peut accueillir un maximum de 15 athlètes simultanément.

Centre sportif

La cure de rajeunissement va bien au-delà du football alors que toute l’enveloppe extérieure du Centre sportif a été refaite. Il y a eu un réaménagement complet des vestiaires, de la piscine, de plusieurs locaux, des zones de service et une réfection du système de ventilation. Le magasin contenant l’équipement des gymnases a été réaménagé afin d’optimiser l’espace.

Le responsable des sports, Éric Lavigne, est satisfait de ce qu’il voit. «Ce n’est pas tout à fait terminé, mais je suis content. Le plus grand changement est la piscine! Cela fait vraiment beaucoup de bien et nous avons eu beaucoup de commentaires positifs des utilisateurs. Nous pouvons nous attendre à une hausse d’achalandage alors que notre bâtiment est vraiment au goût du jour avec des installations sportives de qualité.»


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Fidéides 2019: Un organisme de Sainte-Brigitte-de-Laval finaliste

Guide alimentaire – Changements apportés à la Commission scolaire de la Capitale

SANTÉ. La Commission scolaire de la Capitale ne compte pas apporter de changement d’ici la fin de l’année scolaire soutien la conseillère en communication Marie-Elaine Dion. «Les menus, proposés par notre concessionnaire en début d’année scolaire, sont approuvés pour l’année et répondent aux recommandations canadiennes. Ils sont composés d’aliments provenant des quatre groupes du Guide alimentaire canadien.»

Mme Dion souligne que la politique alimentaire de la commission scolaire précise que les menus présentent une offre de repas sur un cycle ayant un minimum de quatre semaines sans répétition des sélections. De plus, ils doivent être approuvés par un diététiste/nutritionniste, membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec. La commission scolaire dénombre 66 établissements. De ce nombre 18 écoles, centres de formation professionnelle ou centres d’éducation des adultes offrent un service de cafétéria.

Il est certain, ajoute-t-elle, que le nouveau guide alimentaire sera pris en compte pour la prochaine rentrée de septembre 2019.

Lire autre texte : Le nouveau guide alimentaire de Perrine Gruson


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5 étapes pour contrôler son e-réputation

5 étapes pour contrôler son e-réputation

L’e-réputation de marque (ou d’une entreprise) est devenue un axe indissociable de la marque. En effet, avec l’importance du digital et la présence, bien souvent indispensable, des entreprises sur le web, l’e-réputation a pris une place prédominante dans la stratégie marketing et commerciale. Nous allons voir dans cet article les 5 étapes pour contrôler son e-reputation.


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L’amateur de casse-tête qui fabrique des vitraux

L’école des Pionniers sera agrandie comme prévu

Monday, 28 January 2019

Crise au Venezuela: les quatre minutes d’enfer de Claudia Delgado

Carnaval de Québec – Valcartier et Wendake inscrits au programme

ÉVÉNEMENTS. Une soixantaine d’événements se dérouleront durant l’édition annuelle du Carnaval de Québec qui aura lieu du vendredi 8 février au dimanche 17 février. Du nombre, certains sont prévus sur le territoire de l’Actuel.

Le Village Vacances Valcartier en proposera un les 10 et 17 février en collaboration avec son partenaire Hydro-Québec. Pour chacune de ces journées, le site débordera d’animations thématiques, de musique, de concours et d’activités familiales. Le prix d’entrée est de 35$ (plus taxes), mais une réduction de 5$ sera applicable pour le porteur de l’effigie de Bonhomme.

Wendake proposera un repas gastronomique traditionnel, avec une section de chants et danses, au Musée Huron-Wendat, le dimanche 10 février de 18 h à 22 h, sous le thème: un souvenir — Je Suis Wendake. Réalisé en collaboration avec Hydro-Québec et Tourisme Wendake, l’événement coûtera 150$ (plus taxes) pour un adulte et 75$ pour un enfant de 6 à 12 ans.

Infos – carnaval.qc.ca


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Fleur de Lys – La magie de Disney au rendez-vous

Mesures resserrées contre l’intimidation dans les écoles privées

ÉDUCATION. Dans la foulée des cas d’intimidation et d’échange de photos à caractère sexuel survenus au Séminaire des Pères-Maristes à Sillery, des mesures spécifiques au réseau de l’enseignement privé seront mises de l’avant en matière de lutte contre l’intimidation.

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a pris acte des recommandations émises dans le rapport d’enquête administrative. Parmi les mesures qu’il entend mettre de l’avant, il est question de consacrer une ressource à la réalité des médias sociaux, en plus de prévoir des formations et des outils de gestion de crise offerts à l’ensemble des établissements.

Des mesures supplémentaires seront mises en œuvre pour rendre obligatoire le dépôt au ministère de la mise à jour, sur une base régulière, des plans de lutte contre l’intimidation et la violence dans l’ensemble du réseau privé. Le ministre Roberge examine également la possibilité de modifier la Loi sur l’enseignement privé afin de prévoir des leviers pour mieux intervenir et favoriser l’amélioration des pratiques.

Enfin, le rapport administratif met en lumière la nécessité de doter le secteur privé d’un mécanisme de traitement des plaintes adéquat. Afin d’offrir aux parents un recours supplémentaire neutre et objectif, le ministre Roberge veut déposer, d’ici la fin de l’année, un projet de loi instaurant un Protecteur de l’élève qui couvrira ce réseau.

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Autisme Québec veut prendre de l’expansion: une occasion inespérée

Déneigement à Val-Bélair – Le conseil de quartier veut des réponses

SÉCURITÉ. Francine Dion, présidente du conseil de quartier de Val-Bélair, demande une rencontre publique avec un représentant local pour discuter du processus de déneigement qu’elle juge déficient.

Lors du conseil d’arrondissement de La Haute-Saint-Charles, le 23 janvier, elle a déploré l’effet grandiose d’une séance d’information sur le déneigement, tenue récemment à Sainte-Foy, qui regroupait un ingénieur et un technicien. «Ça fait quelques années que nous souhaitons une telle rencontre, mais on avait aussi demandé d’avoir quelqu’un de Val-Bélair. Ça l’air que c’est bien compliqué.»

«Ça fait assez longtemps que les conseils de quartiers le demandent, je pense qu’on devrait avoir la décence d’expliquer comment le déneigement fonctionne.»
-Raymond Dion

S’adressant au président de l’Arrondissement. Mme Dion souligne qu’un plan a été remis aux personnes présentes à la fin de cette assemblée d’information. «Moi, j’ai plein de petites questions à poser sur ce plan. On en a discuté au conseil de quartier. Y a-t-il moyen qu’à la prochaine réunion [de quartier] que l’on puisse rencontrer le technicien qui est responsable du déneigement à Val-Bélair? Il y a une question pour laquelle je n’ai jamais eu de réponse satisfaisante: pourquoi les rues déneigées par l’entrepreneur privé sont A1 alors que celles relevant du déneigeur de la Ville ne le sont pas?»

Raymond Dion, président de l’Arrondissement, a déclaré être favorable à ce que le directeur, Patrick Bastien, fasse à nouveau une demande en ce sens. «J’aimerais qu’on fasse la même chose pour les secteurs de Loretteville et Neufchâtel avec un technicien responsable du déneigement. Les gens ne savent pas comment est déterminé le code de priorité de déneigement de leur rue lorsqu’il y a une tempête.»

De plus, il a précisé qu’il n’y avait pas de cachette dans le processus de déneigement des rues. «On ne passe pas sur des rues parce que l’on connaît quelqu’un. Il y a des critères et ce n’est pas nous qui décidons. Je souhaite qu’il y ait une présentation de faite au conseil de quartier de Val-Bélair et à Loretteville, Des Châtels, Lac-Saint-Charles et Saint-Émile s’ils le veulent. Je pense que les citoyens ont droit à cela.»


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Sunday, 27 January 2019

La fusillade commémorée à l’Université Laval

MÉMOIRE. Pour des raisons logistiques et pratiques, la commémoration citoyenne des deux ans de la fusillade à la grande mosquée de Québec aura lieu au pavillon Desjardins de l’Université Laval, le mardi 29 janvier.

Les organisateurs veulent ainsi éviter les grands froids de janvier en proposant une réunion à l’intérieur. Pour le premier anniversaire de la tragédie, des centaines de personnes et nombre de dignitaires s’étaient rassemblés à l’extérieur par un temps glacial, dans le stationnement de l’église Notre-Dame-de-Foy près des lieux du drame.

Cette fois, l’événement aura lieu bien au chaud dès 19h à l’Atrium Jean-Guy-Paquet du pavillon Desjardins. Plus propice aux échanges et aux rencontres, l’espace peut accueillir plusieurs centaines de gens. Il favorisera également la participation souhaitée des enfants et de familles des victimes des tristes événements de janvier 2017.

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Deux athlètes de la région de Québec se distinguent aux X Games

Ski. Laurie Blouin a le sens du spectacle. Après avoir été invitée pour la première fois de sa carrière aux X Games, elle a grimpé sur la première marche du podium à la compétition du Big Air.

La planchiste de Stoneham ne cachait pas sa joie sur son compte Instagram après sa victoire en déclarant qu’elle arrivait à peine à croire ce qui lui arrivait et qu’obtenir la médaille d’or était complètement fou. Laurie avait récolté une médaille d’argent en slopestyle lors des Jeux olympiques de Pyeongchang.

Du côté masculin,  Alex Beaulieu-Marchand en était à sa 9e participation aux prestigieux X Games et il a récolté une médaille d’argent au Big Air. L’athlète de Saint-Augustin-de-Desmaures a obtenu un total de 87 points pour ses deux sauts à seulement deux points du vainqueur Birk Ruud.

Le planchiste a décidé d’en remettre lors de l’épreuve de slopestyle alors qu’il a de nouveau remporté la médaille d’argent. L’Américain Alex Hall a devancé Beaulieu-Marchand pour mériter la plus haute marche du podium. Avec ses deux médailles d’argent à Aspen en 2019, le Québécois a un total de trois médailles en carrière aux X Games.

Alex Beaulieu-Marchand avait récolté la médaille de bronze en slopestyle aux XGames de 2017.


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Un cocktail météo qui dérange les déplacements à Québec

Des averses de neige, des bourrasques et de la poudrerie sont à l’honneur présentement dans la Vieille Capitale.

Les déplacements sont difficiles et selon Environnement Canada, les averses ne cesseront que tard en soirée. Un vent du sud-ouest de 40 km/h devrait refroidir le mercure jusqu’à moins 32 durant la nuit.

Pour la journée de lundi, le froid s’installera à Québec avec une température de moins 17 degrés Celsius. Les journées de mardi et mercredi seront plus chaudes, mais la neige sera de retour alors qu’on pourrait atteindre une accumulation d’une trentaine de centimètres pour les deux journées.


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Résultats mitigés lors du week-end pour le Rouge et Or

SPORTS. En volleyball, la formation féminine s’est inclinée face à l’UQAM par trois sets à un. Le point tournant de la rencontre est survenue à la troisième manche. Laval semblait confortablement en avance et filait vers une avance de deux sets à un quand les Citadins ont renversé la vapeur pour remporter les neufs derniers points de cette manche cruciale. L’UQAM a terminé le boulot en remportant la quatrième manche 25-21.

Du côté masculin, les hommes ont continué le travail de démolition entamé en début de saison en balayant les Carabins par trois sets à zéro. Le Rouge et Or n’a pas subi encore la défaite dans le calendrier du RSEQ avec dix succès en autant d’essais. Ils sont tellement dominants qu’ils n’ont pas perdu une manche depuis le 17 novembre 2018. Il faut rappeler que le championnat universitaire de volleyball masculin est disputé à Québec en 2019 et la troupe de Pascal Clément s’annonce comme un adversaire redoutable à la maison.

Histoire inversée

En basketball, c’est tout le contraire qui s’est produit alors que l’équipe féminine a disposé des Stingers de Concordia par la marque de 81-63. La troupe de Guillaume Giroux est toujours invaincue avec une fiche immaculée de neuf victoires en neuf tentatives. Laval profite maintenant d’une confortable avance au premier rang de la conférence ayant balayé la série aller-retour avec  les Stingers. Le Rouge et Or est encore classé comme l’équipe numéro un au pays.

Chez les hommes, le Rouge et Or a vu sa série de quatre victoires consécutives prendre fin avec une défaite à Concordia par la marque de 90-76. Un match très offensif disputé par les deux équipes alors qu’aucune formation n’a été en mesure de s’imposer avant le troisième quart. Les Stingers ont réussi à prendre les devants en milieu de troisième quart et n’ont jamais regardé derrière par la suite.


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18 139

C’est le nombre de dossiers non ouverts qui sont empilés sur les bureaux des fonctionnaires du ministère de l’Immigration eu égard à des candidatures d’immigrants qui désirent s’installer au Québec. Certains dossiers datent même de 2005…

Un embargo pour le moins majeur qui met carrément « des bâtons dans les roues » du ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’inclusion du Québec, Simon Jolin-Barrette, dont le mandat consiste à réformer le système québécois d’immigration de façon à mieux « arrimer les immigrants aux besoins du marché du travail »…et , pour ce faire, les quelque 18 000 dossiers laissés en plan doivent d’abord être passés en revue. Le ministre aura beau évoquer la responsabilité du gouvernement précédent dans ce retard indu, il n’en demeure pas moins qu’il hérite d’une immigration en panne avec laquelle il doit composer.

L’une des conséquences majeures de ces retards réside dans le fait que le système de déclaration d’intérêt qui vise à permettre un arrimage entre les besoins du marché du travail et les immigrants est complètement paralysé tant que les dossiers en plan n’ont pas été analysés compte tenu que la loi oblige le gouvernement à traiter les dossiers dans l’ordre chronologique dans lequel ils sont arrivés.

En bref, je suis d’avis que le gouvernement Legault n’aura d’autre choix que de procéder à l’embauche de personnel supplémentaire s’il désire un jour voir le bout du tunnel et s’assurer « d’avoir un système d’immigration qui est efficace, qui est efficient et qui corresponde aux besoins du marché du travail », conclut le ministre.

Henri Marineau


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Drainage urbain au Lac Delage

ENVIRONNEMENT. Les Villes de Québec et de Lac-Delage investissent 654 622$ pour la planification d’un drainage urbain dans le cadre d’une demande d’aide financière du Programme de soutien aux municipalités dans la mise en place d’infrastructures de gestion durable des eaux de pluie à la source (PGDEP). L’objectif est d’améliorer la qualité de l’eau du Lac Delage, du lac Saint-Charles et de la prise d’eau de la Ville de Québec.

Cette initiative vise à réduire les apports en sédiments des lacs par le réaménagement de grands stationnements en usant de pratiques optimales en gestion des eaux pluviales. Le rapport d’analyse note que ces aires de stationnement génèrent, en temps de pluie, une quantité importante de matières en suspension auxquelles sont attachés d’autres types de polluants comme les hydrocarbures, les métaux lourds ou des nutriments comme le phosphore et l’azote qui sont rejetés vers le Lac Delage. Ces polluants contribuent, entre autres, à réduire la qualité des eaux dans le milieu.

Le secteur ciblé par ce projet est situé en aval du lac Saint-Charles qui sert de source d’approvisionnement en eau potable pour une partie importante de la population de la ville de Québec. La mise en place d’aires de biorétention et des fossés engazonnés permettront de réduire les débits et volumes de ruissellement avant leur rejet dans la Lac Delage.

Chacun des deux paliers espère une aide financière de 327 311$ du PGDEP alors que la Ville de Lac-Delage assume 167 561$ et demande à la Ville de Québec une contribution financière de 159 750$ sous réserve de l’obtention de l’aide financière.


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Meilleur encadrement pour la décontamination des moisissures

SANTÉ. Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) tient une consultation publique sur le projet de norme «Contamination des habitations par les moisissures ─ Investigation et réhabilitation du bâtiment (BNQ 3009-600)». L’objectif vise à mettre l’industrie du nettoyage au diapason des meilleures méthodes d’intervention.

Fruit d’un consensus entre scientifiques, fournisseurs et utilisateurs de services, l’initiative regroupera les meilleures pratiques pour l’investigation des habitations contaminées par les moisissures, ainsi que pour le nettoyage ou l’élimination en vue de la réhabilitation des bâtiments. C’est la première fois au Québec que l’ensemble des meilleures pratiques sont répertoriées dans un document.

Le projet de norme détaillera aussi les qualifications requises des personnes qui procèdent à l’investigation et à la décontamination. Il expose les étapes essentielles de l’investigation et insiste sur l’importance de déterminer la cause et l’ampleur de la contamination. Les experts consultés ont également établi un processus de décontamination tenant compte de la porosité des matériaux et spécifié les critères de qualité à respecter.

Toute personne concernée par le sujet peut encore formuler des commentaires et des propositions pour améliorer le document. La consultation publique se termine le 8 février. La nouvelle norme devrait être publiée l’automne prochain et s’appliquera aux résidences unifamiliales, aux appartements et aux habitations à logements multiples de toutes tailles.

Pour plus d’information: www.bnq.qc.ca/fr/consultations

Métro Média


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Saturday, 26 January 2019

Haute-Saint-Charles – Le conseil d’arrondissement en bref

MUNICIPAL. Voici, en bref, plusieurs décisions prises récemment par les membres du conseil d’arrondissement de La Haute-Saint-Charles.

Reconnaissance

Les membres du conseil d’arrondissement reconnaissent la Maison de la Famille St-Ambroise comme organisme de proximité dans le cadre de la Politique municipale de reconnaissance et de soutien des organismes à but non lucratif. Elle propose des conférences, des ateliers et des sessions de groupes aux familles, couples et aînés. L’organisme anime, entre autres, une salle de psychomotricité pour les jeunes enfants.

Soutien aux fermières de Loretteville

Le Cercle de Fermières Loretteville obtient une aide financière de 7205$ comme aide au loyer. Le coût total de location pour l’année 2018-2019 est de 8634$. La différence sera prise en compte par l’organisme. Le Cercle de Fermières, qui possède le statut d’organisme associé, a comme objectif d’améliorer les conditions de vie de la femme et de la famille ainsi que de permettre la transmission du patrimoine culturel et artisanal.

Action Val-Bélair reçoit 83 000$

Loisirs-Action Val-Bélair obtient coup sur coup deux aides financières totalisant 83 000$. La première, représentant 24 000$, servira de soutien pour le développement d’un programme estival d’animation culturelle à la scène du Parc de la Chanterelle. Le montant est similaire à celui attribué l’an dernier.

Quant au second montant, représentant 59 000$, il servira à l’organisation de l’événement annuel Bel air de fête qui se déroulera le 24 juin au Parc de la Chanterelle. L’organisme, qui a reçu une somme similaire l’an dernier, souhaitait obtenir une augmentation de 11 000$ de sa subvention prétextant une augmentation de l’affluence.

Stationnement rue Fréchette

Une restriction de stationnement est adoptée afin de corriger un problème sur la rue Fréchette qui a une largeur de onze mètres au sud de la rue de la Faune. De plus, aucun trottoir n’est présent sur ce tronçon. La Ville constate que des véhicules sont régulièrement stationnés sur les deux côtés de la rue près de l’intersection, ce qui nuit à la circulation à l’intersection et au passage des véhicules d’entretien de la chaussée. Le conseil d’arrondissement adopte une interdiction de stationnement sur une distance de 27 mètres sur le côté ouest de la rue Fréchette et de 17 mètres sur le côté est au sud de la rue de la Faune.

Interdiction rue de l’Étrave

Une interdiction de stationnement est accordée dans les courbes de la rue de l’Étrave, sur le tronçon compris entre la rue des Eskers et l’avenue de la Montagne Est. On constate que des véhicules sont régulièrement immobilisés sur les deux côtés dans les courbes, ce qui nuit à la circulation et au passage des véhicules d’entretien de la chaussée.  Le stationnement est maintenant interdit en tout temps, dans les courbes intérieures du 15 novembre au 31 mars.

Rue de Châteauneuf-du-Pape

Il est dorénavant interdit de garer son véhicule sur le côté ouest de la rue de Châteauneuf-du-Pape, sur le tronçon compris entre la rue du Languedoc et la rue de Fronsac. L’analyse confirme cette pertinence en raison de la présence de véhicules stationnés sur les deux côtés de la rue, ce qui nuit à la circulation.


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Une température parfaite pour le Festi-Glisse

FAMILLE.

La Société de la Rivière Saint-Charles tenait sa 19e édition du Festi-Glisse sur le site de la Pointe-aux-Lièvres. Une pléiade d’activités était au programme afin de faire découvrir les joies des activités hivernales au public de tous âges.

Que ce soit par patin, glissade, ski de fond ou hockey sur luge, les sourires étaient nombreux sur les visages. Le concours de sculptures sur neige a laissé place à la créativité des participants et la mini-ferme a été un vif succès avec les plus jeunes avec des tours de poney.

Ceux qui avaient le bec sucré pouvait se rassasier avec de la tire sur la neige ou avec les camions-restaurants. Bref, tous les goûts étaient comblés par cette belle journée ensoleillée.


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Possible abolition de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries

Nancy Pelosi, la femme aux nerfs d’acier

La saga que se livre depuis des semaines le président des États-Unis, Donald Trump, et la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a franchi une autre étape déterminante qui confère à Mme Pelosi une victoire politique importante, à savoir que Donald Trump a finalement décidé de remettre son discours sur l’état de l’Union à la fin du shutdown, tel que demandé par la présidente de la Chambre.

À cet effet, il ne reste que très peu de solutions à Donald Trump pour mettre fin au shutdown : céder face aux démocrates, au risque de décevoir grandement sa base électorale très dure sur la question de l’immigration, ou déclarer l’état d’urgence pour faire bâtir cette barrière, au risque d’une crise politique majeure face à des démocrates désormais majoritaires à la Chambre.

Malgré son âge vénérable de 78 ans, Nancy Pelosi, en se montrant inflexible face à l’insistance de Donal Trump eu égard à la construction de son mur, démontre à la face du monde qu’elle possède des nerfs d’acier qui ont poussé celui qui a toujours vanté ses qualités de négociateur jusque dans ses derniers retranchements… Chapeau, Mme Pelosi!

Henri Marineau


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Construction de 214 logements sur Pierre-Bertrand

ÉCONOMIE. Les membres du conseil d’Arrondissement des Rivières ont adopté, le 22 janvier, un règlement pour l’implantation et l’intégration architecturale d’un bâtiment de 125 logements de huit étages et d’un autre de 89 logements de six étages sur un terrain compris entre le boulevard Pierre-Bertrand et les rues des Gadelles, de la Gandolière et du Grand-Pic.

Les immeubles porteront les adresses civiques 1000 et 1010, rue des Gadelles. Il s’agit de la phase 1 du projet de développement résidentiel de haute densité, nommé Le Quartier Louis Quatorze, situé au sud-est des boulevards Louis-XIV et Pierre-Bertrand. La demande du permis est soumise à l’approbation des plans relatifs à l’implantation et l’intégration architecturale.


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La saison de Laurence St-Germain va bon train

COUPE DU MONDE. La skieuse alpine Laurence St-Germain s’est une fois de plus démarquée au début janvier, lors du premier slalom féminin de 2019, en Croatie.

La compilation du chrono de sa 19e position en première manche et de sa 12e à la seconde a permis à l’athlète de 24 ans de Saint-Ferréol-les-Neiges de terminer au 15e rang de son épreuve fétiche de la Coupe du monde de ski alpin. Elle s’est alors dite satisfaite de ses performances, elle qui n’a accusé qu’un mince retard de 5,86 secondes sur la gagnante, l’Américaine Mikaela Shiffrin.

«Après ma première manche, j’étais frustrée parce que je skie vraiment bien en entraînement en ce moment mais je n’ai pas encore été capable de le transférer en course. À ma deuxième descente, je me suis rapprochée du ski que je fais en entraînement, ce qui m’a permis de remonter de quelques positions», explique la jeune femme.

Une question de confiance

Elle ne cache toutefois pas que la confiance en soi est primordiale pour être capable de transférer ses bons résultats en pratique comme un atout contre ses adversaires. «Je skie bien techniquement, probablement mon meilleur ski, mais il me manque la confiance de vraiment attaquer le parcours, d’être plus directe au piquet et de prendre des risques. Le fait que je ne sois pas 100% satisfaite et que je finisse 15e, c’est vraiment positif!» se réjouit celle qui s’était fixé ce palier comme objectif de la saison.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle parvient à se tailler une place parmi les 15 meilleures slalomeuses de la planète cette saison, elle qui a terminé 14e à Killington en novembre, à la dixième place à Simmering, fin décembre et à la 13e lors de sa première participation au slalom en parallèle sous forme de duel en Norvège, le 1er janvier dernier. Pour la skieuse, ces dénouements sont concluants. «Mon objectif cette année est d’être plus constante dans le top-15 et jusqu’à présent, je peux dire que c’est accompli», résume-t-elle.

Après s’être classée au 14e rang au slalom de la Coupe du monde de Flachau, en Autriche, Laurence St-Germain est désormais de retour aux États-Unis pour la poursuite de ses études en sciences informatiques, à l’Université du Vermont. Elle participera aussi à quelques courses du circuit universitaire.

*Avec les informations de Sportcom.

 


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Le ski de fond permis au Bois de Coulonge

LOISIRS. Malgré sa préoccupation pour la sécurité des piétons qui arpentent les sentiers du parc du Bois de Coulonge en hiver, la gestionnaire du site a décidé de mettre la pédale douce sur l’usage d’abrasifs antidérapants.

Après échange de points de vue avec un habitué de l’endroit, la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) a convenu de pénaliser le moins possible les adeptes de ski de fond en pas de patin sur son allée principale. Le citoyen Louis Pagé, qui s’était plaint de l’épandage abusif de gravier, vient de se faire confirmer que leur utilisation sera réduite.

La CCNQ prévoit à l’avenir recourir aux abrasifs uniquement lorsque les sentiers seront glacés, à la suite d’un épisode de verglas. Ainsi, les fondeurs pourront profiter pleinement des chutes de neige fraîche.

Métro Média


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Friday, 25 January 2019

Deux coupables écroués pour invasion de domicile

TRIBUNAL. Une violente invasion de domicile survenue en juin 2017, à Beauport, a connu son dénouement au palais de justice de Québec. Après qu’un premier membre du présumé trio de malfaiteurs ait admis sa participation, voilà que le principal suspect vient d’être reconnu coupable, tandis que le troisième a été acquitté.

Cette histoire rocambolesque remonte au 4 juin 2017, alors qu’une connaissance d’un vendeur de drogue habitant un logement au sous-sol d’une résidence de la rue Renouard suggère à des amis d’aller le dévaliser. Alléché par les milliers de dollars supposés gardés sur place par la victime, le trio complété de Pierre Lemelin et Johnny Daigle s’exécute sous les recommandations de Mario Lamonde.

Dans le feu de l’action, le plan ne se passe pas comme prévu et les choses dégénèrent rapidement. L’occupant se défend à l’aide d’un fusil à impulsion électrique (type Taser) et finit par recevoir trois projectiles d’arme à feu au corps. Ameutés, les occupants de la résidence interviennent, font fuir les assaillants et appellent les secours. La victime sera hospitalisée pendant plusieurs semaines et garde toujours des séquelles.

Dans la longue explication de sa décision, le juge Christian Boulet fait ressortir que l’affaire s’avère complexe sur le plan de l’analyse des faits, car les témoignages sont confus et parfois contradictoires. Un témoin croit avoir reconnu un assaillant tandis qu’un autre est sûr du contraire. On en vient même à ne plus trop savoir qui est le tireur.

Principal agresseur

Le magistrat en est finalement venu à la conclusion que Pierre Lemelin est celui qui a agi comme principal agresseur. Il l’a déclaré coupable d’invasion de domicile, de vol qualifié et de tentative de meurtre. L’accusé reviendra en Cour d’ici la fin février à l’étape des représentations pour déterminer sa peine.

Pour sa part, Johnny Daigle a été acquitté faute de preuve hors de tout doute de son introduction dans le logement. Quant à Mario Lamonde, qui est à l’origine du coup qui a mal tourné, il avait plaidé coupable précédemment. Il a été condamné à 3 ans de pénitencier pour introduction par effraction dans le but de commettre un vol qualifié.

Métro Média


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Un nouvel album pour le groupe Fjord

MUSIQUE. Deux ans après la sortie de leur premier album qui avait fait un carton sur Spotify, le groupe de Québec Fjord arrive avec un nouveau EP de six chansons et l’ajout d’un membre à leur formation.

Louis-Étienne Santais et Thomas Casault, résidents du quartier Montcalm, avaient connu un succès inespéré en 2016 sur la plateforme Spotify. Leur style teinté d’influences de Portishead et d’Imogen Heap, entre autres, les avait propulsés rapidement sur le devant de la scène électro pop internationale, notamment avec leur chanson Blue. «Notre musique fonctionne bien dans les playlists des restaurants ou des bars et on a eu des demandes [de droits d’auteur] pour des pubs et des téléséries», mentionne Thomas Casault, le chanteur du groupe en rappelant qu’elle n’est cependant pas composée dans cet objectif.

Nouveau disque et nouveau membre

En plus de sortir Shallow waters, leur nouvel EP, le duo est devenu un trio avec l’arrivée d’Alex Ouzilleau, un cousin de Louis-Étienne, producteur, réalisateur de musique et désormais guitariste pour Fjord. «Un de mes objectifs est d’accélerer le processus de création afin de doubler la quantité de maquettes», fait valoir le nouveau venu qui possède un studio d’enregistrement professionnel dans le sous-sol de sa maison de Cap-Rouge. Il apporte également une touche organique à Fjord puisqu’il joue de la guitare dans les compositions. «Le son est maintenant plus cohérent, plus chaud et plus mature», trouve le chanteur.

Pour ce nouvel album, Fjord a travaillé avec Tim Bran, qui a notamment produit des groupes comme London Grammar ou encore Birdy. La tournée québécoise commencera l’année 2019 et l’Europe est au calendrier dès le printemps.

À moyen terme, le trio aimerait sortir un album complet et s’accomplir en tant que créateurs originaux. «Il y a certaines erreurs qu’on a faites dans le passé qui nous ont permis d’améliorer plusieurs aspects, notamment la cohérence de notre musique», explique M. Casault.

Shallow waters est disponible dès aujourd’hui


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Dévoilement du projet de la Caserne Dalhousie

Théâtre Les Gros Becs

-Par Émilie Pelletier

NOUVEAUTÉ. Le théâtre jeunesse Les Gros Becs a finalement procédé au dévoilement visuel de son projet d’implantation d’un lieu de diffusion artistique dédié aux jeunes, à même la caserne Dalhousie du Vieux-Port.   

La Caserne, qui devrait voir le jour à temps pour la saison 2021-2022, abritera notamment une salle de spectacle permettant d’accueillir 350 personnes, en plus d’une salle multifonctionnelle qui servira «à la pratique jeune public et à la diffusion des spectacles en petite jauge pour les plus petits».

Le directeur général du théâtre, Jean-Philippe Joubert, a d’ailleurs fièrement ajouté qu’il s’agira de la seule infrastructure culturelle de la région spécifiquement destinée aux arts de la scène pour la jeunesse.

Le projet évalué à 18,9M$ remplacera donc les locaux actuellement «désuets» de la rue Saint-Jean, qui logent 240 spectateurs, en plus de transformer un immeuble patrimonial en un lieu à vocation culturelle offrant des services adaptés pour des spectateurs de la petite enfance à l’adolescence. Un foyer favorisant le partage entre les enfants et leurs accompagnateurs comptera aussi parmi les nouvelles installations.

À LIRE ÉGALEMENT: Les enfants ont leur mot  à dire

Gagnant du concours d’architecture

En août dernier, un appel d’offres pour un concours était lancé afin de retenir le concept d’une firme d’architecture en consortium avec une firme d’ingénierie pour la réalisation du projet. Après consultations d’un jury, c’est l’équipe SBTA INC + Delort & Brochu qui a été sélectionnée.

«La proposition a séduit le jury principalement pour la mise en valeur de la tour à boyaux de cette caserne patrimoniale qui demeure l’élément phare du théâtre. Le jeu de transparence et de scintillement des matériaux, de même que la fonctionnalité de l’établissement ont également retenu notre attention», précise M. Joubert.

La Caserne est soutenue par le gouvernement du Québec grâce à un soutien financier de 11,5M$ et par la Ville de Québec, avec 1,8M$. Une campagne de financement privé est également en cours de préparation.

Les Gros Becs comptent un taux d’occupation de 89% pour l’ensemble de la saison, avec environ 24 000 spectateurs par année dans une salle à capacité de 240 places.

 

 

 


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Les enfants ont eu leur mot à dire

-Par Émilie Pelletier

IMPLICATION. À la suite de l’appel d’offres destiné à retenir la proposition d’un concept architectural pour la transformation de la caserne Dalhousie en un espace de diffusion culturelle jeunesse, un jury technique a procédé à l’analyse de tous les projets soumis. Toutefois, on a aussi fait appel à un comité-conseil formé de trois enfants afin qu’ils donnent leur opinion sur les quatre propositions finalistes. 

Lors du dévoilement du projet gagnant du concours réalisé par les firmes SBTA INC + Delort & Brochu, Philomène Robitaille, porte-parole du jury jeunesse, est venue livrer les impressions de ses pairs quant au concept retenu.

«Je vais au théâtre depuis ma tendre enfance, mais j’aime particulièrement Les Gros Becs, parce qu’il est destiné à la famille ainsi qu’aux enfants de tous âges», a lancé d’entrée de jeu la cadette du groupe, âgée de huit ans. «Nous avons passé un avant-midi à trouver les points positifs et négatifs des différents projets qui nous ont été présentés», a-t-elle précisé avec enthousiasme.

Tout comme le jury officiel, les enfants ont apprécié le dégradé de transparence dans le revêtement extérieur, tout comme l’idée de mettre en valeur l’entrée actuelle de la caserne plutôt que de la déplacer. Les nuances de bleu pour le recouvrement des bancs a également attiré leur attention.

«Nous avons bien aimé que l’architecture du projet soit en lien avec celle du Musée de la Civilisation qui se situe juste à côté de la Caserne; ça crée un ensemble culturel», a ajouté Philomène.

 

 


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Cendrine Browne doit beaucoup aux Jeux du Québec

SKI DE FOND. Cendrine Browne, fondeuse olympique de Saint-Ferréol-les-Neiges, doit beaucoup aux Jeux du Québec de Blainville en 2009. Sans eux, convient la jeune femme qui aura 25 ans cette année, elle n’aurait jamais connu sa carrière qui l’a menée aux Jeux olympiques.

Résidant à Saint-Jérôme, elle avait 15 ans au moment où sa mère, Julie Bruneau, qui a fait partie de l’équipe nationale junior et concouru aux Championnats du monde juniors, lui avait suggéré de participer à la sélection des 44e Jeux d’hiver du Québec. «J’ai toujours été sportive, mais je n’en faisais pas vraiment de compétitions. J’ai accepté de relever le défi et j’ai été sélectionnée.»

Elle raconte que la veille du départ, sa mère lui a montré la technique du skate. «Je suis parti avec de l’équipement emprunté à tout le monde, il n’y avait que la tuque qui était à moi», raconte la jeune femme qui conserve encore d’excellents souvenirs de cette expérience.

«Les Jeux du Québec ont été l’élément déclencheur pour ma carrière.»
-Cendrine Browne

«Ma mère a fait des compétitions en ski de fond lorsqu’elle était jeune. Elle était membre de l’équipe nationale junior. Elle m’a transmis sa passion sans me diriger vers les compétitions, car elle avait vécu de mauvaises expériences.» Cendrine raconte que sa première descente, lors des jeux d’hiver, lui a donné une sensation qu’elle n’oubliera jamais. «J’avais l’impression de voler sur les pistes. J’avais tellement eu de plaisir que j’avais terminé la course avec le gros sourire aux lèvres ce qui m’a valu de faire la première page du journal des Jeux du Québec.»

Cet intérêt s’est développé à tel point qu’elle a pris la décision de s’installer à Saint-Ferréol-les-Neiges, il y a quelques années, afin de pouvoir utiliser plus facilement la piste multifonctionnelle de ski de fond du mont Sainte-Anne qu’elle peut utiliser à l’année. Ce fut aussi le point de départ d’une carrière qui l’a amenée aux Jeux olympiques de PyeongChang, l’an dernier, où elle a terminé 33e à l’épreuve du skiathlon, 13e au relais 4 x 5 km et 43e au 30 km départ groupé style classique.


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Adopter ou recevoir un animal – Une implication à long terme

Quelle place pour l’environnement?

Votre avis

RÉFLEXION. Le Conseil de quartier des Jésuites a récemment participé à la Table de concertation Environnement à laquelle tous les conseils de quartier de Québec étaient conviés. Cinq thèmes communs et généraux en sont ressortis: quels sont ceux qui vous touchent le plus?

Les cinq thèmes environnementaux majeurs qui ont été identifiés sont: les matières résiduelles, l’agriculture urbaine et la lutte aux îlots de chaleur, la protection des terres agricoles et des espaces d’exception, la qualité de l’air et la qualité des déplacements ainsi que le transport en commun.

À vos claviers

Le Conseil de quartier des Jésuites aimerait savoir quels thèmes vous rejoignent le plus. Pour ce faire, il souhaite vous interpeller et avoir vos avis.

Parmi les cinq thèmes identifiés, quel est celui ou ceux qui vous touchent le plus et que vous jugez le plus important?

Avez-vous des suggestions de thèmes ou des priorités dont vous voudriez faire part?

Visitez la page Facebook du Conseil de quartier des Jésuites et faites leur part de vos commentaires.


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Maison ébranlée par l’explosion d’une laveuse rue Grenier

INUSITÉ. Il semble que ce ne soit pas une bonne idée de faire son lavage en utilisant des produits dégraissants industriels. Un résident de la rue Grenier à Beauport l’a appris à ses dépens, alors que sa lessiveuse a explosé après avoir tenté l’expérience chez lui jeudi soir.

Selon le récit d’Étienne Doyon, agent de communication au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), une demande d’intervention a été signalée au 911 vers 20h. L’appel de détresse signalait que les murs et les fenêtres de la résidence avaient été endommagés à la suite de la déflagration.

«Dépêchés sur place, les pompiers ont rapidement contrôlé la situation. Il n’y a pas eu de propagation d’incendie après l’explosion. Toutefois, précise-t-il, l’homme qui a eu recours à un mélange inapproprié de produits chimiques a subi des blessures mineures aux mains. Il a été transporté à l’hôpital pour être soigné.»

Par mesure de sécurité, les deux unités du même bâtiment jumelé ont été évacuées. Une escouade spécialisée en matières dangereuses a procédé à l’analyse de la qualité de l’air intérieur, avant de sortir l’appareil électroménager. Les occupants ont été pris en charge par la Croix-Rouge, le temps qu’une évaluation structurelle du bâtiment soit complétée avant de permettre la réintégration des lieux.

Conseil préventif

Le Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ) rappelle «qu’il est contre-indiqué de recourir à des solvants ou dégraissants mécaniques pour laver des vêtements. Cela peut provoquer une réaction chimique et occasionner une explosion lorsque mélangé à l’eau, chauffé ou même laissé à l’air libre».

Métro Média


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Suspect de voies de fait au Shaker Sainte-Foy à identifier

AVIS de RECHERCHE. Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) sollicite l’aide de la population, afin d’identifier un homme suspecté de voies de fait. Les incidents sont survenus dans la nuit du 22 au 23 décembre, au restaurant-bar le Shaker du chemin Sainte-Foy.

D’après les informations transmises par Mélanie Jobin, agent aux communications du SPVQ, vers 22h30, ce soir-là, la victime est assise à une table en compagnie de trois amis. Le suspect et une autre personne prennent place à une table voisine. Pour un motif inconnu, le suspect se présente à la table occupée par la victime et une discussion animée s’en suit se terminant par une poignée de main amicale.

«Une trentaine de minutes plus tard, le suspect est revenu vers la victime et, subitement, l’a frappée d’un violent coup de poing à la gorge. Celle-ci est alors tombée au sol et le suspect a continué de la rouer de coups. Les blessures subies ont nécessité des soins médicaux», relate Mme Jobin.

Description du suspect

Homme d’environ 25 ans mesurant approximativement 5 pieds et 8 pouces (1,77 mètre). Au moment de l’altercation, il portait une chemise noire et rouge à carreaux ainsi qu’une tuque.

Les personnes qui croient reconnaître l’individu recherché doivent composer le 911 pour une intervention immédiate. Des informations confidentielles peuvent également être transmises via le 418-641-AGIR (2447). Le dossier en référence est le QUE-181224-018.

Métro Média


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La ministre Guilbault motivée par ses responsabilités

Thursday, 24 January 2019

Jeux d’hiver – Québec accueillera 3300 athlètes

Mérites d’architecture 2018 de Québec: le Manège militaire doublement récompensé

Un sol contaminé réhabilité à Québec

ENVIRONNEMENT. La Ville de Québec et Canadian Tire Ltée signent un règlement à l’amiable relatif à la réhabilitation d’une partie de terrain situé près de l’immeuble au 620, boulevard Wilfrid-Hamel dans l’Arrondissement des Rivières.

L’entente concerne l’exécution et le remboursement des travaux de réhabilitation qui devaient être effectués dans la partie de l’emprise du boulevard Wilfrid-Hamel, à Québec, où étaient présents des sols contaminés.

L’entreprise s’est engagée à remettre à la Ville les résultats des analyses reliées à la présence d’hydrocarbures, un plan des lieux où figurent notamment les résultats des analyses et les détails pertinents sur la récupération des phases flottantes dans les puits d’observation.

La Ville précise que Canadian Tire (photo) a remboursé intégralement les coûts engendrés par les travaux de réhabilitation de l’emprise du boulevard Wilfrid-Hamel sans toutefois les préciser.


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L’Hôtel Clarendon victime d’un incendie

L’hôtel Clarendon, situé dans le Vieux-Québec sur la rue Sainte-Anne, a subi d’importants dommages à la suite d’un incendie qui a eu lieu mercredi.

Mercredi, à 13h14, les services d’urgence ont reçu l’appel d’un employé de l’hôtel pour un incendie. Les informations de répartition mentionnaient alors la présence de fumée noire et des flammes au dernières étages.

Plus de 80 pompiers ont travaillé sur place parce que l’incendie a rapidement pris d’importantes proportions. Un délestage a même été effectué à distance par Hydro-Québec et il y a eu un contournement de la circulation.

Les pompiers ont utilisé des bâches pour diminuer les dommages par l’eau et procèdent à l’arrêt du gicleur en fonction (attaque du feu avec nos lances raccordées à la colonne montante de l’immeuble. À la toiture, il y a utilisation de lances perforatrices et création d’ouvertures pour maîtriser l’incendie. Il y a également ouverture de certains plafonds dans des chambres de l’hôtel au dernière étage (combattent l’incendie qui se propage dans l’entretoit et faire les vérifications de propagation).

30 clients de l’hôtel ont été évacuées et ne pourront réintégrer leurs chambres pour le moment, ils ont été relocalisés dans un autre hôtel la nuit dernière.

C’est finalement à 16h48, mercredi, que l’incendie a été déclaré sous contrôle. D’importants dégâts par l’eau et le feu sont à déplorer. On ne connaît pas l’origine de l’incendie.

 


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Lascaux: de l’ombre à la lumière

Esprit critique

THÉÂTRE. La pièce de théâtre Lascaux, présentée au Périscope jusqu’au 2 février, plonge les spectateurs dans une grotte sombre et inquiétante où les performances des comédiens se mêlent au jeu d’ombres et de marionnettes.

L’histoire est celle de Madeleine, tombée dans la grotte alors qu’elle fuyait un monde de terreur et de guerre, et de sa relation avec son enfant, prénommé Lascaux, dont elle accouche sous la terre. Alors que sa situation lui semblait sans issue et qu’elle aurait souhaité en finir, sa relation avec son futur enfant la maintient en vie. Comment transmettre avec si peu? Dans Lascaux, c’est l’espoir et le lien humain qui renaissent de la noirceur.

Dans la pièce, la poésie est autant dans la métaphore (la terre, représentée par une tortue en jeu d’ombre, et la voix à la fois suave et immuable), que dans la musique et les mots choisis.

Acteurs solides

L’actrice jouant Madeleine, Marjorie Vaillancourt, est stupéfiante de réalisme dans son lien avec son enfant et avec la vie, transformée par la maternité. Du désir d’anéantissement après être tombée dans la caverne, c’est finalement la vie qui l’emporte sur toute la ligne, grâce à la venue au monde de son enfant dont elle ne se savait pas d’abord enceinte.

Le jeu de Jules Ronfard, jouant Lascaux jeune par la marionnette, puis plus grand en chair et en os, est à couper le souffle. Sachant totalement donner corps et vie à son personnage de marionnette et faisant à la fois rire et pleurer (des larmes ont été versées à un moment particulièrement émouvant mais on ne vous dévoile pas le punch, le comédien est à la fois capable de la plus innocente puérilité et d’un jeu beaucoup plus mature.

Éva Daigle joue quant à elle la tortue Dordogne (comme la région dans laquelle se trouve la véritable grotte de Lascaux). La comédienne d’expérience rassure les spectateurs de sa bienveillance avec sa voix off chaude.

En conclusion, Lascaux remet l’humain en perspective dans son rapport aux éléments, dans sa solitude et sa dépendance aux autres humains.

Le jeune Lascaux survivra-t-il à sa mère? Parviendra-t-il à rejoindre le monde des hommes au-dessus de lui?

Il faudra aller voir la pièce pour le savoir.

La pièce est une production du Théâtre Bouches Décousues et du Théâtre Pupulus Mordicus. Elle est présentée au Théâtre Périscope jusqu’au 2 février.

En quelques mots

-Public: Adulte

-Les + : La musique (Christophe Papadimitriou), les moments drôles et touchants, la lumière qui en ressort, la marionnette.

-Les – : La durée des tableaux est parfois courte pour en profiter, la pénombre, qui même si elle est inévitable pour servir le scénario, ne laisse pas distinguer tous les détails si on n’a pas des yeux de lynx et qu’on n’a pas de place au premier rang.

 


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De la pêche blanche en plein cœur de la ville

Village Nordik

LOISIR. Le Village Nordik revient pour une 4e année consécutive animer le Port de Québec jusqu’au 10 mars. Au programme, de la pêche, mais également une panoplie d’activités familiales qui auront lieu à la place éphémère hivernale.

Le concept tout inclus de pêche blanche en milieu urbain sera proposé au Bassin Louise à la population de Québec et aux touristes qui désirent profiter de la nordicité québécoise. En plus des 11 igloos gonflables, les installations comprendront une île pour enfants avec un bateau de pirate, un labyrinthe et un petit bassin de pêche pour que les petits puissent s’amuser et expérimenter la pêche à l’instar des grands.

En ce début de saison, des milliers d’ombles de fontaine ont d’ailleurs été ensemencés. Parmi eux, un lot spécial de truites allant jusqu’à 18 pouces a été mis à l’eau pour rendre l’activité plus sportive. L’épaisseur de glace du Bassin est actuellement de plus de 18 pouces, apportant la sécurité du secteur, la couche minimum sécuritaire étant de quatre pouces.

Un tournoi de pêche familial

Le Tournoi amical de pêche, présenté en collaboration avec le Carnaval de Québec à titre d’événement partenaire, est la grande nouveauté de 2019. S’adressant aux familles, ce tournoi multigénérationnel prendra son envol lors de la première fin de semaine du Carnaval soit le samedi 9 février. Les équipes composées de quatre participants, incluant un enfant de 13 ans et moins doivent s’inscrire à l’avance. Deux Effigies du Carnaval sont nécessaires pour participer par équipe.

(Source: Village Nordik)

 


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La Librairie La Liberté se repositionnera sur de l’Église

Chateau Frontenac: La silhouette perchée qui traverse les siècles

HISTOIRE. Le Château Frontenac, véritable emblème de la ville de Québec avec sa silhouette perchée sur la falaise du Cap-aux-Diamants, vient de fêter son 125e anniversaire. Le Québec Express vous propose de faire un retour sur les moments marquants de son histoire.

L’empire du Canadien Pacifique

Le Château Frontenac est situé sur le site archéologique de l’ancien Château Saint-Louis qui a brûlé en 1834. Initialement, c’est Lord Dufferin qui propose d’en faire la résidence du gouverneur général du Canada. Le projet ne se concrétise finalement jamais et c’est un groupe d’hommes d’affaires du Canadien Pacifique parmi lesquels William Van Horne, son président, qui décide de construire un hôtel de style château européen.

En 1885, le CP a complété son chemin de fer transcanadien de l’Atlantique au Pacifique. Il souhaite alors rallier les passagers de l’Europe des navires de croisière mondiaux qu’il détient au chemin de fer canadien. «Il s’agit finalement d’un tourisme de luxe d’un circuit de châteaux américains. Le Château Frontenac était l’un des hôtels prévus au circuit, tout comme l’Empress à Victoria ou encore le Banff Springs en Alberta», explique David Mendel, historien et conférencier.

Les navires du Canadien Pacifique accueillaient cependant les gens moins aisés aux ponts inférieurs pour rejoindre les chemins de fer et peupler d’autres provinces du Canada. «À cette époque, il y a eu une importante immigration à Québec quand il n’y avait pas de glace. Quand il y en avait les gens débarquaient à Halifax, mais Québec restait un point d’entrée très important», relate l’historien.

C’est dans ce contexte que commence la construction du Château Frontenac, en 1993.

À LIRE ÉGALEMENT: Grands noms et grands moments du Château Frontenac

Architecture

Le Château Frontenac compte cinq ailes et une tour centrale, il est inspiré des châteaux de la Loire. Construit en pierres de taille grises et en brique d’Écosse (Glenboig) de couleur orange, c’est ce qui lui donne sa singularité. «C’était un matériau de grande qualité à l’époque», mentionne David Mendel. Les toits sont en cuivre et le style est de type château, avec ses tourelles et ses lucarnes. La première aile a été construite par Bruce Price tandis que la tour centrale a été construite en 1920. Même si en 1926, un incendie ravage l’aile Riverview, elle est reconstruite à l’identique selon les plans de l’architecte Bruce Price. «Chaque architecte a respecté l’esprit des premières ailes», fait valoir David Mendel pour expliquer l’homogénéité de la bâtisse au fil des ans. Par la suite, le Château Frontenac a servi de modèle pour d’autres édifices comme le Manoir Richelieu dans Charlevoix, ou encore la Gare du Palais en Basse-ville de Québec.

À qui appartient l’icône de la Ville?

La chaîne d’hôtels Fairmont, dont faisait partie le Château Frontenac, s’est fait racheter en 2015 par le groupe français AccorHotels, qui en assure la gestion sans en être propriétaire. C’est le Château Frontenac qui demeure la propriété de la Caisse de dépôt et de placement, par le biais d’Ivanhoé Cambridge. «En quelque sorte, les contribuables sont les propriétaires d’un château», s’amuse l’historien.


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Grands noms et grands moments au Château

Nouveau Guide alimentaire canadien: des proportions plutôt que des portions

NUTRITION. La plus récente version du Guide alimentaire canadien, sortie mardi 22 janvier, délaisse les portions et les groupes alimentaires au profit d’une alimentation saine basée sur le plaisir de manger, de cuisiner et la variété d’aliments. Une nutritionniste interrogée explique comment changer ses habitudes culinaires et faire son épicerie en conséquence.

L’élément principal à retenir, c’est l’abandon des portions, selon Elyanne Robert, nutritionniste au marché Provigo de Charlesbourg. «Au lieu de calculer combien de grammes de saumon sont nécessaires, par exemple, tu prends ton assiette et tu respectes les proportions suivantes: la moitié est composée de légumes et fruits, un quart est comblé par les aliments protéinés et des aliments à grains entiers forment le dernier quart», explique la nutritionniste. Finalement, on essaie de reproduire les proportions telles que proposées dans la nouvelle photo de présentation du Guide, donc on fait moins de maths.

Les autres éléments importants sont de privilégier l’eau comme breuvage principal, de limiter les aliments transformés, de cuisiner plus souvent, de savourer les aliments et grande nouveauté, de rester vigilant face au marketing alimentaire.

Le panier d’épicerie à l’image de l’assiette

«Si notre assiette respecte les nouvelles proportions, le panier d’épicerie devrait lui ressembler et donc contenir 50% environ de fruits et légumes, un quart d’aliments protéinés et un quart d’aliments à grains entiers», fait valoir Mme Robert. Pour optimiser sa visite au supermarché, il est nécessaire d’avoir fait une liste au préalable.

Élyanne Robert rappelle également que les protéines végétales doivent avoir une place non négligeable. «En plus d’être économiquement intéressantes puisque ce sont des denrées non périssables, elles sont moins chères à la base et diminuent le risque environnemental», indique-t-elle.

Adapter ses habitudes culinaires

Certes, cuisiner des légumineuses n’est pas encore une habitude très ancrée chez les Québécois. «Mais la première fois que vous avez cuisiné un poulet, vous ne saviez pas non plus comment le faire. C’est pareil pour le tofu ou les autres aliments moins connus, il faut l’essayer et chercher des recettes qui nous conviendront», mentionne la nutritionniste.

Elyanne Robert croit qu’il faut y aller graduellement et partir de là où on en est. «Si on n’a jamais cuisiné de repas végétarien, l’objectif n’est pas de manger 100% végé dès aujourd’hui, c’est de commencer à y aller avec un repas végétarien deux fois par mois, par exemple. On peut aussi y aller moitié-moitié, par exemple faire un pâté chinois moitié viande, moitié lentilles ou encore égréner du tofu dans sa viande hachée, pour commencer», conseille la diététiste.

Libéré des influences

Pour élaborer son nouveau Guide, Santé Canada s’est libéré des lobbys des géants de l’industrie alimentaire. Son contenu repose sur des données et études scientifiques indépendantes. Évidemment, cela ne plaît pas aux lobbys des producteurs de lait par exemple, qui se sont dits préoccupés que le Guide ne reflète pas les données scientifiques les plus récentes les concernant, selon eux. «Le lait n’est pas un mauvais aliment, mais il doit être considéré comme un aliment et non un breuvage», croit la nutritionniste. De nombreuses associations médicales ou en lien avec la santé comme l’ordre des diététistes, ont salué le nouveau virage du guide. Elyanne Robert en est d’ailleurs très satisfaite. «Enfin, on est ailleurs. L’ancien guide était vraiment dépassé et avait été rédigé dans un contexte alimentaire plus difficile. La nouvelle version est très bien, en plus d’être visuellement intéressante. N’oublions pas que manger ne répond pas simplement à un besoin physiologique, mais également un besoin affectif, psychologique et social. C’est super qu’ils prennent les autres dimensions en considération», s’est réjouie Mme Robert.

 


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Capitale-Nationale – Sept médailles pour le jour 1 des compétitions

MÉDAILLES. Le karaté a retenu particulièrement l’attention de la délégation de la Capitale-Nationale, hier, puisque des athlètes de cette di...