Elles sont complices, ça se voit au premier coup d’œil. Leur amitié date de l’école primaire, leurs familles se connaissaient même avant. «On a toujours eu un imaginaire commun, commence Sara, et une poésie connectée», termine Émilie.
Sara Garneau s’est prêtée au jeu de l’écriture de chansons avec un peu d’appréhension. «Écrire des chansons c’est rempli de contraintes, que ce soit pour le rythme, les rimes. Mais j’aime ça, travailler avec des contraintes», mentionne la détentrice d’une maîtrise en littérature. «Au début, c’était pour s’amuser, mais on s’est rendu compte qu’on travaillait bien ensemble», confie la chanteuse.
Émilie Clepper a dû apprendre à chanter différemment. L'anglais est plus confortable pour elle et le français n’a pas les mêmes accents toniques.
Du Texas à Québec, de l’anglais au français
Émilie Clepper et La Grande Migration c’est l’histoire d’une migration physique, linguistique et même artistique. Émilie chante en français, est retournée au Québec et chante sans sa guitare, sa béquille, son instrument indissociable de ses autres albums. Je focusse beaucoup plus sur la voix», dit celle qui a dû apprendre une nouvelle gestuelle.
Devenue maman au Texas, Emilie a fait le choix de revenir s’installer ici car elle trouve le Québec plus facile pour élever un enfant et plus axé sur la famille.
Émilie souhaite continuer à chanter en français sans délaisser l’anglais. Dans un avenir rapproché, la chanteuse aimerait aussi faire un album en anglais de chansons de son père, en hommage.
Critique
Sur l’album, on apprécie sa voix chaude et grave, un peu traînante parfois. On aime la poésie des textes, inspirée de la nature du Québec, du fleuve. Émilie Clepper et La Grande Migration est suave et empreint de mélancolie et se déguste comme un café brûlant un matin d’hiver.
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